Le centre fermé pour jeunes d’Achêne, la réponse est inacceptable

 

En 2006 la Régie des bâtiments a acheté un terrain d’une dizaine d’hectares sur le zoning d’Achêne, en Province de Namur, pour y construire une nouvelle prison. Cependant une étude démontrera par la suite que le terrain n’est pas propice pour  un établissement pénitentiaire. En effet le terrain est en pente et il est traversé par un ruisseau. A cause de cet état de fait un changement sera demandé et ce terrain sera consacré à la construction d’un nouveau centre fermé fédéral pour jeunes délinquants d’une capacité de 120 places et ce suite au protocole d’accord datant du 3 mai 2007 établi entre les Ministres de la Justice et de l’Aide à la jeunesse de la Communauté française d’autre part.


Le protocole précité prévoit que l’État fédéral met à disposition l’infrastructure et le mobilier du centre. De même, l’Etat fédéral affecte au centre fédéral le personnel chargé du maintien de l’ordre et de la sécurité ainsi que de la logistique. Les Communautés sont garantes quant à elles de l’encadrement pédagogique des jeunes placés.

Selon les informations recueillies, la Régie des Bâtiments a entrepris, en 2010, les études afin de construire le Centre sur le terrain. Le dossier d’introduction du permis d’urbanisme a été déposé le 2 avril 2010 et le permis accordé le 22 juillet 2010.


Face à cet état des faits, le Député-Bourgmestre de Bièvre, David Clarinval,  a demandé en Commission des Finances et du Budget, en date du 7 février 2012, des explications au Secrétaire d’État compétent en la matière, Servais Verherstraeten, afin de s’informer quant à l’état d’avancement du dossier.

Dans la réponse du Secrétaire d’État on apprend que le planning envisagé prévoyait le début de la procédure d'adjudication, en janvier 2012, le démarrage du chantier, début juillet 2012, et la fin des travaux au printemps 2014. Mais vu l'incertitude relative au transfert de l'ensemble des compétences dans le domaine de la protection de la jeunesse aux Régions et Communautés, la mise en adjudication de ce projet  a été purement et simplement bloquée.Il est bon de signaler que, suite à ce retard, une demande de prolongation du permis d'urbanisme devra être introduite, l'expiration du permis étant fixée à la mi-juillet 2012.


Face à cette réponse du Secrétaire d’État, David Clarinval, a estimé inacceptable que l'incertitude en matière de transfert des compétences ait eu pour conséquence de geler la procédure d'adjudication qui aurait dû avoir lieu en 2012 sur base d’un accord intervenu en 2007.


 

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